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« J’aimerais que l’on oublie la matière qui compose mes tableaux pour ne voir qu’un reflet du monde. »
Les peintures à l’huile de Jae Woo Park que l’on connaît prennent leur source dans un travail préparatoire photographique. Le caractère instantané des clichés contraste avec leur longue et laborieuse retranscription sur la toile, enchaînant superposition des couches, attente pour le séchage et retouches… Les photographies originelles sont prises rapidement, sans flash, même de nuit, ce qui leur confère un caractère flou et imprécis, comme si elles étaient reflétées dans une vitrine ou vues à travers une glace embuée. Jae Woo Park s’attache à scrupuleusement reproduire ces imprécisions sur ses toiles, ce qui donne à ses tableaux un aspect intimiste, fragile, irréel et onirique. À l’opposé d’un hyperréalisme froid et mécanique, ses peintures nous touchent justement par leurs imperfections voulues, génératrices d’une immense délectation plastique.
Dans le cadre du festival, de nouveaux tableaux de l'artiste peintre investissent la Galerie Neuf. Jaewoo Park n’hésite pas alors à expérimenter d’autres pistes.
Né en 1972 à Daegu en Corée du sud, Jaewoo PARK y fait ses études d’art plastique. Il vit et travaille en France à Nancy depuis 2002 où Il obtient sa licence de philosophie en 2007. Depuis 2008 il participe à plusieurs expositions en Lorraine et à Paris. « J’aimerais que l’on oublie la matière qui compose mes tableaux pour ne voir qu’un reflet du monde. »